C’est un objet que les enfants d’aujourd’hui ne connaissent plus mais qui a vécu de longues années dans notre système éducatif français. Votre maitre ou maitresse le glissait dans votre cahier quand votre exercice avait bien été executé. Je parle bien sûr du bon point.
Juin 1993, après un an de classe en CM1, ma maitresse me glisse un nombre assez important de bons points dans mon cahier. Elle a eu la main plutôt généreuse en cette fin d’année. Ce nombre de bons points me permet de compléter mon nombre d’images nécessaires pour obtenir le gros cadeau ! Je peux enfin choisir l’objet de mon choix sur son étagère à cadeaux!
Tous ceux qui ont connu les bons points et les images qui vont avec, se souviennent, du bonheur d’obtenir ces petits bouts de papier. Cet objet de petite valeur signifiait que notre maitre ou maitresse était fier de nous.
Les bons points, qui tombent lentement en désuétude dans les années 80 étaient le moyen idéal pour les professeurs de féliciter une élève même si celui-ci n’est pas très bon. C’est donc un outil qu’ils utilisaient afin de motiver leurs troupes. En effet, les notes ne gratifient que les meilleurs élèves alors que les bons points, tout le monde pouvait en recevoir!
En général, il fallait 10 bons points pour une image puis au bout de 10 images on avait le gros cadeau. C’était la même règle pour vous ? Vous aussi vous étiez parvenu au gros cadeau ? N’hésitez pas à nous le dire dans les commentaires.
Fred
De mémoire pour moi c’était 10 bons points pour une image, 10 images pour une grande carte, et 5 grandes cartes pour un livre. Je trouvais ça vraiment super, j’ai même encore des images de mes années de maternelle 🙂